L’énigme :
Chaque jour en passant devant les ruches de l’avenue de la République, un
silence étourdissant résonne. Les abeilles sont manquantes, pas un
albertivillarien qui ne s’en soit rendu compte, à en croire les nombreux mails
et flux que j’ai reçus. Vous êtes des milliers à partager notre inquiétude.
Le Marmonnateur fait le point.
Rappel :
On se souvient que ces ruches ont été installées en 2011 – quand les
pisse-copie de la presse officielle et subventionnée minimisaient les risques, et
qu’on ne savait pas encore tous aussi cruellement et clairement que maintenant,
à quel point chaque espèce est essentielle à la survie de l’homme.
Attention
danger - Ah… la présence active et chaleureuse de ces
charmants animaux mellifères, être bercé par le doux ronron de leurs ailes,
se souvenir des plaisirs - désormais disparus à tout jamais - d’une sieste
estivale sur la pelouse… « Avoir vécu le cul dans l’herbe tendre … »
- Certes c’était le bon vieux temps du Bio-living… Certes tout ça nous manque. Mais
le temps n’est plus à scruter rêveusement la nuée. Trêve de nostalgie, place à
l’urgence ! Auber-citoyen le Marmonnateur te sonne la sirène, alarme-toi !
Les
preuves scientifiques : De nombreuses études
montrent depuis des années que les abeilles pollinisent 80% des végétaux, et
permettent donc leur reproduction. Sans les abeilles, il ne nous resterait que
20% des espèces végétales, ce qui engendrerait évidemment la disparition de
nombreuses espèces animales. Danger de
mort ! Je le redis : sans les abeilles la vie sur terre est
amenée à disparaitre rapidement…
Expliquez
les causes… Un contact à la mairie m’informe que
les abeilles ont écrit un courrier (à lire en exclusivité sur le Marmonnateur) au maire, pour se plaindre
de la plantation monolithique d’une unique espèce de tulipe dans toute la
ville. La mairie n’a pas daigné y répondre.
Coïncidence ?
Le scandale serait que Paul Lementeur Lementore et sa conduite désastreuse
questionnable de notre ville soit à l’origine d’un danger qui menace
directement nos écosystèmes et nos vies. On est là face à la peste et au
choléra, l’infernal duo incompétence/étouffement d’affaires mené d’une main de
maître : d’un côté l’aberration écologique bat son plein avec cette monoculture
délirante déraisonnable de tulipe (aux frais du contribuable soit dit en
passant), de l’autre l’habituelle passivité de notre dynamique équipe
municipale et mieux encore le passage sous silence d’un évènement majeur :
les abeilles nous ont écrit !
Le
silence officiel est coupable : Voilà qui pourrait
avoir déplu à notre essaim municipal de Mellifera mellifera .
On connaît le caractère entier de ces insectes. Serait-ce si surprenant qu’elles
soient in fine parties en représailles ou tout simplement pour assurer leur
survie dans un ailleurs dépourvu des Tulipa peroccacatoe qui leur ont
causé tant de soucis ?
A
qui profite le crime ? Toute bassesse est étrangère aux
abeilles. Partant de là, il faut écarter certains bruits qui ont galopé
récemment : certes leur départ arrange bien les affaires de Pelochon,
alors que les élections approchent – le Clan des gauches se trouve
raffermi dans sa position, et la colère qui gronde chez nos citoyens concernant
l’affaire des abeilles affaiblit bien mal à propos le maire socialiste.
Ne
nous trompons pas de cible : Il est en revanche exclu
que les abeilles se soient laissées aller à des manœuvres partisanes ou à toute
forme de corruption. L’entomologiste Jérome Limonade, est
catégorique : « Les abeilles ne demandent pas, elles informent de
leur volonté ; et elles ne négocient jamais : elles interrompent la
discussion. »
Suivez,
alertez, rebloguez : On ne sait pas où elles sont
allées. Le mystère reste entier et votre lanceur d’alerte local, A.K.A ma pomme
marmonnante, se fait fort d’enquêter. N’hésitez pas dans vos commentaires à me
donner vos infos. A suivre ici donc.
C'est comme l'autre qui croyait avoir de la chance, et qui en fait s'est pendu; parce qu'il avait tellement planté de tulipes; et ça lui sortait par les yeux, comme une escadrille serrée, un millier de bombardiers bourdonnant au dessus du clocher qui sonne les 9 coups de 10 heures, comme chaque jour. C'est pour cela qu'il est mort...
RépondreSupprimerSigné: Ratoto